St. John Lucas, comp. (1879–1934). The Oxford Book of French Verse. 1920.
Théodore de Banville 18231891
308. Nous nirons plus au bois
N
Les Amours des bassins, les NAïades en groupe
Voient reluire au soleil en cristaux découpés
Les flots silencieux qui coulaient de leur coupe.
Les lauriers sont coupés, et le cerf aux abois
Tressaille au son du cor; nous n’irons plus au bois,
Où des enfants charmants riait la folle troupe
Sous les regards des lys aux pleurs du ciel trempés.
Voici l’herbe qu’on fauche et les lauriers qu’on coupe.
Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés.