St. John Lucas, comp. (1879–1934). The Oxford Book of French Verse. 1920.
Vauquelin de La Fresnaye 15361606
119. Sonnet
D
Desjà par si long temps, ô France, éveille-toy,
Respire dedaigneuse, et tes offences voy,
Ne sois point ton esclave et ta propre ennemie.
Et ton antique honneur, ô France, ramentoy:
Legere, desormais, sans bien sçavoir pourquoy,
Dans un sentier tortu ne donne à l’estourdie.
Tu connoistrois avoir triomphé mille fois
De ceux qui veulent or amoindrir ta puissance.
Ces ventres de harpie, ejunez par souffrance,
N’auroient jamais osé passer le Rhin germain.